
Le marché du mariage en plein essor
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Le budget d'un mariage en France en 2017 : 13 000 €
De moins en moins de mariage mais des budgets toujours plus importants ! C’est le constat dressé par le cabinet Xerfi dans une étude publiée en début d’année et intitulée « Le marché du mariage à l’horizon 2020 ». Même si le nombre de mariages s’est stabilisé en 2017 (228 000 couples se sont dits oui) il n’a eu de cesse de décroître depuis les années 2000 (-25%), mais les dépenses liées à cet événement ont, elles, embrassées une courbe inverse pour atteindre près de 3 milliards d’euros sur cette même période.
Résultat : le budget moyen du mariage est désormais 13 000 euros, l’événement restant épargné par les arbitrages budgétaires des ménages. Élément important à souligner : plus de la moitié de cette somme est absorbée par la location de la salle et le traiteur. Si d’ici 2020, le nombre de mariages devrait à nouveau chuter pour atteindre environ 220 000 unions, le budget moyen devrait, lui, croître de nouveau, « à la faveur d’une amélioration des perspectives économiques et du raffermissement de la confiance des ménages », annoncent les experts de Xerfi.
Wedding Planner : une profession qui peine à décoller en France
Si le marché du mariage semble donc pérenne en France, certaines activités liées à ce grand jour peinent à s’imposer comme les wedding planners. Si quelques centaines d’intervenants ont généré un chiffre d’affaires d’environ 25 millions d’euros en 2017, la profession « pâtit d’une forte proportion de défaillances », explique le cabinet Xerfi avant de préciser : « Une préparation insuffisante, un professionnalisme aléatoire et une trop forte concurrence locale ont pu avoir raison de certaines agences ». Outre le coût de ces prestataires qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses, l’essor du « Do It Yourself » pourrait également avoir « pénalisé les weddings planners », spécifie Xerfi.
Wedding Planner : une profession en souffrance dans un marché pourtant porteur
Le « DIY » et des astuces pour réduire la facture
Voilà un élément pour le moins surprenant : si le budget global d’un mariage n’a de cesse de progresser, de plus en plus de futurs mariés bousculent les codes afin de réduire la facture finale. À l’image du DIY, les couples s’appuient sur de « nombreux sites de conseil » qui « proposent des rubriques d’astuces ». Ils n’hésitent pas également « à faire appel à l’entourage pour prendre en charge la photographie, les coiffures et le maquillage etc. » signale le cabinet Xerfi.
Devenue monnaie courant dans la vie de tous les jours, la consommation collaborative s’immisce aussi peu à peu dans le mariage « don, location, échange de services entre particuliers, etc. » tout y passe sans oublier le désir d’organiser un mariage hors-saison pour bénéficier de tarifs préférentiels. Plus fou, le mariage participatif semble se faire une vraie place dans le cœur des couples qui n’hésitent plus à faire contribuer les invités au financement des festivités, sacrifiant alors la traditionnelle liste de mariage.
Le Do It Yourself est bien plus qu'une tendance et est solidement ancré en France désormais
La liste de mariage traditionnelle en voie de disparition ?
Si la liste de mariage reste le segment le plus important du marché du mariage avec près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017, la concurrence qui y fait rage, au-delà d’avoir redynamisé le secteur, pourrait bien pousser à la disparition des listes de mariage traditionnelles. Si pour l’instant les grands magasins restent en tête du marché, l’essor des pure players qui proposent des listes universelles pourraient bien inverser la tendance dans les années à venir. Autre nouveauté dans ce marché ultra-concurrentiel : l’arrivée de listes dites solidaires « où les dons des invités financent complètement ou en partie une ONG », détaille Xerfi.
Créateurs, marques de mode, grandes enseignes : la guerre de la robe de mariée est ouverte
La robe de mariée en plein boom !
Dernier secteur étudié par le cabinet Xerfi dans son étude, celui des robes de mariée dans lequel les acteurs historiques « Pronuptia, Point Mariage, Cymbeline », se heurtent à une concurrence « protéiforme » de plus en plus conséquente. Et le cabinet de préciser « les grandes marques de prêt-à-porter traditionnelles et abordables, de lingerie ou d’accessoires de mode viennent marcher sur leurs plates-bandes en lançant des collections dédiées ou capsules ». Enfin, dernière menace potentielle pour ces marques : les acteurs de la vente en ligne généralistes comme Amazon ou Cdiscount ou encore les spécialistes des ventes privées.